La cryptomonnaie chinoise est désormais acceptée comme moyen de paiement chez le détaillant JD.com. Ca n’est pas une première, mais cela montre à quel point la Chine mise sur la digitalisation de sa monnaie à moyen terme.
La cryptomonnaie chinoise sera offerte
La cryptomonnaie chinoise a été développée au cours des dernières années. L’adoption de la monnaie entrera en vigueur plus tard ce mois-ci dans le cadre d’un programme pilote visant à faciliter l’utilisation des cryptocurrencies autorisées par la banque centrale.
La branche fintech de JD.com, JD Digits, émettra environ 20 millions de yuans numériques ; soit environ 3 millions de dollars. Cette émission de monnaie numérique sera émise dans le cadre d’une loterie destinée aux habitants de la ville de Suzhou. Les gagnants recevront un « paquet rouge » via une application mobile qui contient 200 yuans de la monnaie numérique. Ils pourront ensuite la dépenser via le portail d’achat en ligne de JD.com.
Ce n’est pas la première fois que la Chine mène un tel essai. En octobre dernier, 10 millions de yuans numériques ont été offerts aux citoyens de Shenzhen ; également dans le cadre d’une loterie. Ils pouvaient ensuite être dépensés dans plus de 3 000 points de vente dans un quartier particulier de la ville.
Tests en cours
La Chine travaillerait sur sa monnaie numérique, le yuan numérique, depuis 2014. Mais jusqu’à l’année dernière, la proposition était peu détaillée. Maintenant que les essais sont en cours, de nouveaux détails apparaissent concernant la cryptomonnaie chinoise.
Contrairement aux véritables crypto monnaies, dont la plus connue est le bitcoin, le yuan numérique ne sera pas basé sur la blockchain et verra sa valeur stabilisée par-rapport au yuan.
La Chine n’est pas le seul pays qui cherche à offrir sa propre monnaie numérique soutenue par l’État. De nombreuses banques centrales explorent les moyens de lancer leurs propres stables coins afin d’éviter la concurrence des cryptomonnaies décentralisées comme le bitcoin ; ainsi que des offres privées comme le projet Libra soutenu par Facebook.
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